Le plan de financement : une condition exigée par les banques

Obtenir des financements, obtenir les ressources monétaires nécessaires tel est l’objectif de tout porteur de projet. Le plan de financement est le moyen de détailler les démarches à suivre pour obtenir des financements auprès des banques et le montant de financement à envisager pour couvrir les dépenses de démarrage de l’entreprise.

Par définition le plan de financement est l’outil qui permet de détailler l’apport de l’entreprise en capital et ses besoins en ressources financières pour le lancement d’un projet.

Le budget prévisionnel

Les banques sont plutôt exigeantes quand il s’agit de gros financements, elles exigent que le dossier de l’exploitant comprenne un budget prévisionnel qui rende clairement compte de la capacité d’autofinancement de l’entreprise (CAF). L’emprunteur doit préciser s’il pourrait s’effectuer des acquisitions autres que celles déjà effectuées au démarrage du projet et concernant le besoin en fonds de roulement est-ce qu’il pourrait y avoir prochainement une augmentation de capital ou non ?

L’EBE ou l’excédent brut d’exploitation fournit à l’entreprise les moyens de rétribuer ses actionnaires, il produit aussi le moyen de s’autofinancer et développer une épargne brute pour financer ses investissements. Dans le milieu du marketing l’excédent brut d’exploitation (EBE) est obtenu après s’être déchargé de la valeur ajoutée, des dépenses fiscales et des salaires du personnel.

Les éléments qui influent sur les possibilités d’emprunt  

Au départ les banques, en guise de prévention, exigent du chef d’entreprise un plan de financement pour vérifier s’il y a vraiment équilibre entre besoins financiers et ressources demandées. Pour les porteurs de projets le budget prévisionnel influe sur les possibilités d’emprunt mais d’autres éléments seront aussi examinés et pris en considération par le prêteur, tels que les propriétés de l’emprunteur, son expertise, le secteur d’activité choisi et la localité dans laquelle il compte s’installer. L’emprunteur doit rendre compte également de la manière dont il effectuera le remboursement annuel du prêt et déterminer éventuellement le montant à prélever.

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